Joyeux Printemps !!!

(J’ai commencé à écrire cet article il y a quelques semaines mais entre les cours et la vie, il ne sort que maintenant !)

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais en hiver, je passe souvent en mode hibernation. Je tourne fortement au ralenti sur ce qui touche à l’extérieur et je ressens le besoin d’être plus « à l’intérieur », je suis moins extravertie, j’ai tendance à moins voir mes amis, à moins communiquer de manière générale… Suivant les années, cette envie d’hiberner peut se montrer plus ou moins forte et cette année je suis vraiment passée en mode « ours ». En plus, j’ai eu la chance d’enchainer grippe et Covid en février, ce qui fait que ma sortie d’hibernation ressemblait un peu à ça https://www.youtube.com/watch?v=9Q58uEinuTI

Cependant, si j’ai disparu de mon blog et de mes réseaux sociaux, je n’ai pas rien fait, loin de là.

Ma chienne et moi

Comme je le disais dans mon dernier article, ma chienne est malade et cela a occupé une grande, très grande partie de mon temps et de mon énergie.

(Ce paragraphe faisait 10 lignes à la base et puis…et puis… Bref, désolée, c’est long)

Prendre la décision d’adopter un animal n’est pas un acte anodin, c’est décider de tout faire pour qu’il soit bien, quelques soient les circonstances. Cela implique évidemment de le nourrir et de le sortir mais cela implique aussi d‘apprendre son langage et ses manières de fonctionner afin de mieux le comprendre. Nous sommes 2 espèces différentes, nous n’avons pas les mêmes moyens de communication et il est assez fréquent qu’en tant qu’humains, nous interprétions plutôt mal leurs expressions (si vous saviez le nombre de vidéos que je vois sur les réseaux sociaux qui me font grincer des dents, surtout quand il s’agit d’interactions avec des enfants… « Regardez, trop mignon la relation de mon chien et mon enfant » alors que le chien est clairement mal à l’aise, l’exprime mais que le parent encourage son enfant à continuer). On en revient encore et toujours à cette histoire de consentement : si un être vivant, humain (adulte, enfant ou bébé) ou animal exprime un inconfort on ne le force pas. Je sais, c’est compliqué pour l’égo de se prendre des vents, par un chien en plus, mais c’est la BASE pour avoir une relation saine et de confiance. Comme entre humains en fait. Si vous forcez une interaction encore et encore avec une personne, il y a peu de chance pour que ça marche : soit la personne a un peu de liberté et elle peut se barrer, soit elle n’a pas cette liberté et elle prend sur elle mais votre relation se détériore petit à petit.

J’avais eu le modèle débutant avec ma précédente chienne, elle était très facile et notre relation a coulé de source dès le début. Sainte Catin a donc considéré que je pouvais passer au modèle Expert +++, comme ça, sans transition.

Cet hiver, il a fallut que je fasse le deuil du « chien idéal », que je réalise que malgré tout mon travail, je ne pourrais pas lui apprendre tout ce que je voulais. Je me suis beaucoup épuisée en passant de longues heures à tenter de corriger tel comportement gênant ou de lui apprendre telle chose, patiemment (au cas où vous en doutiez je suis team « éducation bienveillante » évidemment, donc oui cela prend du temps). Sauf qu’avec sa maladie, c’était un peu comme tenter d’écoper le Titanic à la petite cuillère. Et même, parfois cela empirait la situation, elle se frustrait très vite et moi aussi car je ne comprenais pas ce que je faisais de mal. Je partais donc à la recherche d’une 3639ème méthode pour tenter de lui faire comprendre ce que j’attendais d’elle. Je pense que je connais à peu près tous les éducateurs de France et d’ailleurs, mon fil Instagram était composé à 95% d’éducation canine et 5% de sexo et je notais scrupuleusement toutes les séances, tous mes tests… Il est évident que cela ne pouvait aller qu’au carton mais je voulais tellement qu’elle soit adaptée au monde extérieur et que ça se passe bien à la maison que je mettais toute mon énergie là dedans. On m’avait dit que cette race de chien demandait pas mal de travail, j’étais préparée à ça et je m’y suis plongée à 100%… J’ai donc tout naturellement fini en burn-out total (quelle surprise !) et pour être sincère, nous sommes arrivés au point où je n’étais plus en capacité d’aller en balade avec ma chienne.

Heureusement, j’ai un bon entourage et surtout une chouette comportementaliste. Elle m’a prise par la main (littéralement), m’a accompagné en balade pour m’aider à vaincre mes angoisses et elle m’a fait réaliser que je me battais contre plus fort que moi, que je ne pouvais pas continuer dans cette voie-là au risque de détériorer ma santé mentale, celle de ma chienne et notre lien. Alors, à partir de là, nous avons travaillé sur 2 plans : mieux comprendre ma chienne et aménager l’environnement. Cela n’a pas été évident car ses comportements évoluaient en permanence et on ne savait jamais vraiment ce qui tenait de la maladie, du traitement, des effets secondaires de ce dernier (si vous avez déjà eu à prendre de la cortisone à haute dose pendant un moment vous pouvez peut-être comprendre ce dont je parle), de l’adolescence, etc. J’ai donc appris à faire du recueil de données, c’est à dire qu’on note tout ce que l’animal fait, à quel moment, qu’est-ce qu’il s’est passé avant, pendant, après… C’est passionnant, on apprend plein de choses en décryptant ses manières de dormir (dort-elle en torsion ? sur le dos ?), ses interactions avec les chats (est-elle très excitée ou est-ce qu’elle respecte leur distance de confort ?), les humains (est-elle à l’aise au point d’aller fourrer sa truffe direct entre leurs fesses comme première approche (je fais hyper attention mais j’ai eu quelques moments ultra embarrassants avec des gens) ou est-ce qu’elle les évite ?), les chiens, des différents halètements, ses pics d’excitation, ses moments de tensions et de relâchement, ses moments de joie ou de stress, ses expressions faciales, etc. Si vous voulez voir à quoi cela peut ressembler, Aurélie qui nous a un peu suivie en parle très bien (ici) pour sa chienne qui a la même pathologie que la mienne (mais en plus compliqué à gérer au quotidien). Et cette autre personne en parle aussi ICI (son cas ressemble plus au mien).

Grâce à ça j’ai pu mieux comprendre ma chienne et adapter notre environnement en conséquence. On a des protocoles qui, même s’ils continuent d’évoluer, me permettent de savoir quoi faire les jours où elle va bien et ceux où elle a mal. Même si cela a demandé du travail au début, je vois bien que cela a eu bien plus d’impact positif sur elle que mes centaines d’heures d’entrainement (ses comportements gênants ont même diminués sans que je les travaille). Je suis plus détendue, les balades sont redevenues un plaisir, on communique beaucoup toutes les deux (je suis un peu la folle dans la rue qui fait du cheerleading à son chien quasi non-stop mais les gens aiment bien apparemment, j’ai beaucoup d’interactions très chouettes grâce à ça) et notre relation est apaisée. Elle sait qu’elle peut compter sur moi, que je suis devenue quelqu’un de fiable et à l’écoute et qui va faire de son mieux pour l’aider (y compris lorsqu’elle vient demander des massages du torse pour la Xème fois de la journée car ses brûlures d’estomac la font souffrir (je peux passer un temps fou à ça les jours de crise, heureusement que je bosse principalement de la maison)).

Avec les humains il y a de belles améliorations, même si j’aimerais bien que ces derniers arrivent à garder les mains pour eux (ou demander la permission avant de vouloir toucher ma chienne). Dernièrement j’ai carrément du mettre une tape sur la main d’une dame qui a voulu la caresser alors que je venais de lui expliquer pourquoi elle n’aimait pas les contacts directs et avait besoin d’un peu de temps pour se laisser approcher. Vraiment un mystère le rapport au consentement des humains. J’ai vu passer ce dessin de Dzaka et je pense que je vais tenter cette technique la prochaine fois, je vous en dirai des nouvelles !

Avec les autres chiens c’est un peu plus compliqué surtout quand ils veulent me dire bonjour. Elle est très possessive et considère que toute approche à moins d’un mètre de moi mérite à minima de finir en pièces détachées. Et si elle pouvait pisser sur le cadavre, elle le ferait aussi je pense. D’ailleurs, entre ça et le fait qu’elle se mette à pisser debout, on a décidé que la chanson qui lui allait le mieux était celle-ci (désolée pour la référence, ça change de l’Eva Maria ou de ça qui est ma chanson feel-good du moment).

Ce qui me chagrine le plus dans cette partie-là c’est que je ne peux plus faire mes balades canines matinales avec l’un de mes prétendants et sa chienne. Ça me manque (et je pense aussi que ça lui manque de ne plus me voir tout juste réveillée, la tête dans le c**, en fringues pas sexy du tout, ramasser les cacas de mon chien à 7h30). Je ne désespère pas de pouvoir le refaire un jour !

Et le traitement expérimental du Dr Canon dans tout ça ? Et bien il n’a pas marché à 100%, il y a du mieux mais sa pathologie est trop avancée malheureusement. Nous allons donc continuer à tester d’autres traitements et nous verrons bien !

A la recherche de la joie

Donc, suite à mon joli burn-out, j’ai eu besoin de penser un peu à moi (cela a fait parti des prescriptions de ma comportementaliste « gardienne heureuse, chien heureux »). L’an dernier, j’ai une amie qui a voulu répondre à la question « Qu’est ce qui m’amène de la joie ? ». J’ai trouvé ça très beau de la voir expérimenter chaque jour de nouvelles choses, c’était passionnant à suivre. Dans une période étant aussi « un peu » anxiogène de manière générale, j’ai trouvé que cette recherche ne pouvait me faire que du bien ! Alors j’ai suivi sa piste, à la recherche de la joie et voilà ce que j’ai pu faire depuis :

  • Passer plus de temps avec mes proches.

Avec ma chienne qui est arrivée dans ma vie avec son lot de problèmes, il n’a pas été évident pour moi d’accorder autant de temps que je voulais à mes proches. Maintenant, tout le monde est au courant et comprend un peu mieux le pourquoi je n’étais pas aussi disponible qu’avant. Même s’il y a encore des variations, j’arrive plus facilement à voir quand je peux me libérer et donc programmer du temps avec mes proches.

D’ailleurs, en parlant de relations, je dois dire un truc : je ne suis pas loin de conseiller à tout le monde de faire une thérapie familiale. Il faut dire qu’on a un super psy, très drôle, ça aide beaucoup ! Cependant, en dehors de ça, même sans arriver à un point un peu extrême comme le mien, je trouve que, comme dans un couple, il y a parfois des choses qui ne sont pas forcément mises à plat et qui peuvent freiner un peu les relations, sans forcément qu’on en ai conscience. Cette thérapie est pleine de « Ahhhhhh mais j’avais pas réalisé ça ! » et de « Punaise, c’est bien plus clair maintenant ». J’ai appris plein de trucs sur les différents membres de ma famille et inversement. Même si on s’entendait déjà bien, cela fluidifie les relations et les moments en famille deviennent encore plus beaux, plus doux et plus authentiques.

De manière générale je ne saurais que trop vous conseiller d’aller en thérapie ! En solo, en couple, en famille, ce que vous voulez et n’attendez pas « une crise » pour ça. On est tous d’accord qu’il est préférable de prendre soin de sa santé physique en mangeant correctement, en faisant un peu d’activité, en évitant de lécher les barres du métro ou de se balader à poil sous la neige… Et bien, il en est de même pour votre santé mentale.

  • Reprendre le sport et m’y amuser

J’avais un peu abandonné le sport ces derniers temps, ma chienne me prenait tellement d’énergie que j’avais du mal à trouver la motivation pour bouger mes petites fesses. J’ai donc décidé de reprendre le sport pour aider un peu à rebooster ma santé mentale mais je ne suis pas une fan de faire du sport pour faire du sport, j’ai besoin que ce soit amusant. Pour ça, je me suis lancée dans quelques défis avec l’aide de ma super copine qui me coach en contorsion. Ce qui me suivent un peu sur Instagram le savent mais à la fin de l’année 2025, je souhaite : avoir mes 3 équilibres (équilibre sur la tête (c’est bon, lui je le maitrise), sur les avant-bras et sur les mains) et avoir mes 3 écarts (j’ai déjà le droit, je suis tellement contente). Je progresse, je régresse et surtout je m’amuse !

Et vraiment pas loin de l’écart gauche (la photo est inversée) !

J’ai aussi repris l’équitation. Dans mon questionnement sur la joie, je suis allée rechercher dans mon passé tout ce qui avait pu me rendre heureuse, me faire rire, me faire sentir vivante, etc. Je me suis rappelée de la balade que nous avions fait, mon meilleur ami et moi, dans les jardins du château de Versailles. Cela avait été une expérience extraordinaire, nous avions le parc pour nous, l’accompagnant était passionnant à écouter et grâce à lui j’ai pu dépasser ma peur du galop (une mauvaise expérience il y a longtemps). Si, quand le cheval a accéléré, j’étais terriblement crispée, j’ai rapidement réussi à me détendre et à profiter grâce aux conseils de l’accompagnant. Quelle sensation folle de galoper ainsi dans ces allées mythiques ! Je savais que nous nous offrions un moment « luxe », privilégié, mais je n’aurais jamais imaginé que cela puisse être à ce point. Outre cette sensation incroyable, j’ai aussi en souvenir mémorable mon meilleur pote, moins à l’aise que moi à cheval, qui s’était mis à m’insulter lorsque que son cheval avait décidé de suivre le mien au galop. Il avait fait de l’équitation une fois dans sa vie, il arrivait à être un peu à l’aise en trot mais pas du tout en galop le pauvre ! Je riais tellement que j’ai manqué tomber de ma monture plusieurs fois. On s’est revus il n’y a pas longtemps, je rigolais encore comme une baleine en lui rappelant cet épisode. Il ne m’en veut pas ça va, il m’a dit qu’il était prêt à recommencer. Vraiment du courage de me supporter !

Depuis que j’ai repris, j’ai très envie d’aller faire des séjours équestres un peu partout. Je vais d’abord commencer par les Pyrénées et puis, quand j’aurais repris un assez bon niveau, j’ai vu des séjours en Angleterre, en Italie, au Canada et aux US. Bon, sur cette dernière destination, j’avoue que je ne suis plus trop sûre vu ce qui s’y passe mais j’ai regardé Yellowstone dernièrement et je suis à un cheveu de tout plaquer pour aller élever des vaches dans le Montana (par contre j’ai voulu prolonger mon Cowboy Kink en regardant « Nouvelle vie à Ransom Canyon » et c’est nul, désolée de spoiler mais ne vous infligez pas ça).

Et sinon, en vrac, j’ai fait quoi ?

  • Je m’entraine à revenir à quelque chose que je pratiquais déjà et qui me fait beaucoup de bien : être dans le moment présent et de prêter attention à mes sens. Ressentir le soleil sur ma peau, le vent dans mes cheveux, les gouttes de pluies sur mon visage quand je balade ma chienne (je deviens donc « la fille bizarre qui parle à son chien et s’immobilise sous la pluie avec un sourire béat« ). Prendre le temps d’observer les gens, les bâtiments, le jeu du soleil dans les rues toulousaines. Me faire plaisir gustativement et olfactivement en allant régulièrement arpenter les marchés…
  • Je suis allée danser seule en soirée. J’avais oublié à quel point j’aimais ça ! Cependant, on ne va pas se mentir, se lâcher est réellement possible dans les soirées où il y a peu d’hommes hétéro et où les rares qui y sont savent maitriser leurs mains (bénis soit-ils). C’est dommage car ça limite un peu les possibilités mais je compte bien continuer à sortir mes tenues les plus sexy pour aller me trémousser jusqu’au bout de la nuit dans ce genre de soirée !
  • Danser tout court ! Et chanter ! Comment ai-je pu oublier cela ?! J’ai donc créé une playlist de danse et une playlist de la honte (oui elle s’appelle réellement ainsi) afin de pouvoir parsemer mes journées de déhanchés incroyables et de vocalises plus douteuses sur des classiques de comédies musicales. Il m’arrive même de chantonner ou dansonner dans la rue (et je deviens donc « la fille bizarre qui parle à son chien, s’immobilise sous la pluie avec un sourire béat et dansonne en allant faire ses courses« )
  • Je suis allée courir. Alors là, gros gros mystère, je n’aime pas ça normalement et là j’y vais régulièrement, avec plaisir. Comme quoi, tout change !
  • J’ai crushé à nouveau. Cela faisait des années que je n’avais pas eu vraiment de coup de cœur pour une personne, je pense que je bloquais inconsciemment cette possibilité. J’ai un peu trop débloqué le truc par contre, ma meilleure amie et mon mec se moquent de moi car mon petit cœur a tendance à s’emballer un peu trop vite. C’est peut-être pour ça que je l’avais bloqué : c’est rapidement épuisant. Heureusement je peux compter sur Tellement Charline pour me coacher (et se moquer aussi un peu de mon intensité et de ma maladresse…)
  • Je me suis faite tatouer. C’était une envie forte depuis un moment, je savais ce que je voulais mais je ne trouvais pas l’artiste. Je voulais quelque chose de très fin, mais tout ce que je trouvais en rapport avec mon thème était assez gothique (magnifique mais cela ne collait pas vraiment à mon style). Et puis un jour en rentrant de mes cours à Paris, j’ai vu qu’une copine tatoueuse, dont j’admire le travail, revenait sur Toulouse. Ni une ni deux, je lui ai écrit pour lui raconter l’histoire. Elle a adoré, m’a proposé plusieurs possibilités et en deux semaines c’était validé ! Je suis très heureuse de ma nouvelle bestiole (oui c’est une bestiole), je l’ai adopté dès les premières heures et au bout de quelques jours c’est comme si elle avait toujours été là. Je l’aime d’amour fou et je suis reconnaissante d’avoir pu me faire tatouer cette histoire par cette copine un peu perdue de vue.
  • Reprendre la lecture. Quand je suis crevée je n’arrive pas vraiment à lire donc je suis très très contente que cela soit revenu dans ma vie, c’est bon signe ! J’ai plusieurs livres en cours de lecture, j’ai pris beaucoup de retard dans ma PAL entre ceux qu’on m’offre et ceux que je dois lire pour mes études.
  • Reprendre l’écriture. Ici aussi la fatigue avait un impact et même si je tentais de tenir ma routine d’écriture je sentais bien que je ne prenais plus autant de plaisir. Je suis très heureuse de pouvoir à nouveau noircir des pages et des pages le matin avec mon café et un peu de musique classique dans les oreilles !

Je crois que je n’arriverai jamais à réellement finir cet article mais il y en a d’autres dans les tiroirs, je vais peut-être pouvoir les sortir là entre 2 révisions. Nous allons donc nous arrêter ici !

Passez une belle journée

Je vous embrasse