
Mon opération
Mon opération s’est bien passée (nous verrons dans quelques mois à quel point elle a été efficace) mais ce fut un poil plus sportif que ce que j’avais imaginé. La douleur au réveil était terriblement intense et évidemment je n’ai pas supporté la morphine (surprenant, n’est-ce-pas ?!) ce qui n’a pas aidé. Heureusement les équipes étaient adorables je garde quand même un « bon » souvenir de ce moment. Mention spéciale à l’infirmier qui nous a offert ses meilleures chorégraphies en salle de réveil pendant que je vomissais/bavais joyeusement et que mon voisin de brancard planait à 10 000 sous sédatifs. Honnêtement, c’était l’un des meilleurs moments de ces deux jours (avec l’arrêt de la douleur, on ne se rend pas compte mais ne plus avoir mal quand on a passé des heures à se tordre dans tous les sens, quel bonheur punaise !). Il faut aussi que je pense à aller déposer une boite de chocolats pour la pauvre soignante à qui j’ai broyé la main en salle de réveil (la douleur était insupportable et je me tapais un mauvais trip sous morphine, je n’avais plus vraiment conscience de ce que je faisais, je me rappelle vaguement avoir enfoncé mes ongles dans une main tout en tremblant et en vomissant… Le glamour à son max !). Par contre je suis assez déçue car si j’ai mal réagit à la morphine, j’attendais beaucoup de la kéta vu les effets que j’ai pu voir sur des gens… Et rien ! J’irai peut-être pas faire une soirée ChemSex pour tenter les effets mais je sens que cette frustration va rester un moment.
J’ai récupéré assez rapidement au niveau des douleurs mais je garde une fatigue et surtout une gêne qui m’empêche de reprendre (vous risqueriez de finir avec une main broyée, comme cette pauvre soignante, je vous déconseille fortement cette expérience). J’indiquerai ici mon retour, comme d’habitude.
Concernant l’an prochain
Quand j’ai signé pour mes deux formations, je savais que la 2ème année allait être particulièrement challengeante. Avec un mémoire à rendre en mai (et un tuteur de mémoire très exigeant, voire un poil tyrannique), un autre mémoire à avancer (avec une tutrice plus douce mais un chantier énorme à abattre avant la 3ème année) et des partiels à réussir en juin, j’ai pris la décision de ne pas accepter de nouvelles personnes avant l’été prochain. C’est la seule façon pour moi de rester concentrée et de traverser cette période intense sans sacrifier ma vie personnelle… ni ma santé mentale. Pour ceux qui n’étaient pas présents lors de ce moment mémorable de ma vie universitaire : mon précédent mémoire m’a coûté quelques kilos, pas mal de larmes, et une belle série de gastrites à répétition. Autant vous dire que je préfère éviter de faire la même cette année !

En bleu : Ce sont les périodes où je suis totalement indisponible. Ces périodes ne sont pas négociables, je serai soit en cours soit absente pour ma vie privée/mon activité.
En jaune : Ce sont les périodes où je peux avancer ou prolonger un déplacement à Paris afin de vous rencontrer. Par exemple, une rencontre de 24 heures est envisageable du mercredi 11h au jeudi 11h, ou bien pour une soirée et une nuit le mercredi soir. Le samedi, je suis disponible à partir de 19h, soit pour la soirée/nuit, soit pour une période de 24h, avec un retour prévu le dimanche à 18h. Il est bien entendu possible d’organiser une rencontre plus longue si vous le désirez ! Concernant les soirées, elles sont envisageables à partir d’une durée de 4 heures. Dans ce cadre, il faudra compter la nuit d’hôtel ainsi que les trajets en taxi.
En vert : Ces périodes sont réservées à mon repos ou à mes études. En fonction de ma charge de travail, il est possible que je puisse accepter des rencontres de longue durée (une nuit ou plus) durant ces moments-là.
Voilà, c’est tout pour le moment. Je vais continuer de répondre à mes mails (je suis hyper lente mais avec la fatigue de l’opération je n’arrivais pas à me concentrer).
Passez un bel été
Je vous embrasse